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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 18:27

Salut à tous,

 

Un dernier tout petit article sur le blog pour vous dire que je suis bien rentré hier jeudi. Après un long voyage s'étant bien passé, me voilà de retour en France ! Plutôt en forme d'ailleurs, même si ça fait un drôle de changement bien sûr.

 

J'espère vous voir ou vous parler bientôt. Et aussi que vous allez tous bien. Avec de beau temps, tout va déjà meux ;-) !

 

A très vite,

Martin

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 02:26

Kia Ora,

Après mon étape assez longue sur Dunedin, il était temps de dérouiller les roues de Tetro, qui piaffait d’impatience de reprendre la route. C’est chose faite depuis quelques jours et nous avons même fait pas mal de kilomètres tous les 2, sur de grandes lignes droites la plupart du temps. Ca permet de se vider la tête, en écoutant Muse et les Black Eyed Peas à fond dans les oreilles… Et en continuant de regarder la route bien sûr, qui est si belle parfois, comme tant de choses en ce bas-monde.

Dans cette découverte de l’Otago (la région cette fois-ci, pas la péninsule), je me suis arrêté tout d’abord à Shag Point puis aux Moeraki Boulders. Le tout sur les 1ères heures de route, dans le Coastal Otago. Pour le premier nommé, ce fut l’occasion d’observer une nouvelle colonie d’otaries, très dense une nouvelle fois, avec beaucoup de petits qui jouaient, comme des enfants… Je vous mets beaucoup de photos d’otaries et pas de dauphins, c’est normal, je n’en vois pas ! Peut-être dans les semaines à venir… Les Moeraki Boulders consistent, comme vous le verrez sur les photos, en des formations rocheuses très particulières, dans le sens où elles sont parfaitement rondes et de taille à peu près similaire. Fait accentuant cette exception : ces grosses billes se concentrent sur à peine 100 mètres de plage, avec aucune autre pierre sur le reste de la pourtant très grande plage ! L’occasion de faire quelques photos un peu décalées.

Puis direction à gauche, en laissant la mer derrière nous pour nous diriger dans le Central Otago, une des régions les plus perdues de Nouvelle-Zélande, au climat très sec et froid. Pas de collines vertes ou de forêts ici. En pleins paysages du Seigneur des Anneaux, renforcé par le caractère austère du lieu. La route remonte le long de la Waitaki River, un très important site de production d’électricité de la NZ, par le biais de grands barrages successifs. Ceux-ci ont créé de grands lacs qui donnent un peu de caractère aux lieux. Quelques balades en route + photos sous un beau soleil mettant en évidence ce si beau bleu de l’eau.

Après de nouveaux kilomètres en ligne droite, à admirer les montagnes à gauche et à droite et me faisant klaxonner car roulant trop doucement, je suis arrivé à Twizel, un joli port de pêche où j’ai passé la nuit. Alors qu’il a plu durant toute la nuit et la matinée, une accalmie aux alentours de midi me laissait espérer un beau temps pour mon étape suivante, et quelle étape : le Mount Cook ! Et ben perdu… On dirait que je n’ai pas trop de chance en ce moment moi !

La route y menant longe le Lake Pukaki, un de ces nombreux lacs alpins créés à l’apogée du dernier âge glaciaire et dorénavant récipiendaires (ça se dit comme ça, non ?!?) des eaux de la fonte des glaciers environnants. L’endroit ne manque pas de charme, tout comme la route, dans ce cadre montagneux très marqué, avec de grandes et larges vallées glaciaires. Malheureusement le temps s’est gâté au fur et à mesure que j’approchais du Mount Cook Village, pour finalement tourner à la pluie. Visite à l’I-Site pour repérer des randos à faire et zou (nan, pas à Créteil), on va marcher un peu. La brume descendait très bas dans les vallées et il pleuvait bien comme il faut. Dommage, mais j’aurai quand même pu apercevoir le Mount Sefton (pas tout), qui culmine quand même au-delà des 3000 mètres et que pas mal de monde mal renseigné doit prendre pour le Mount Cook, qui lui est placé plus loin dans la vallée. Mais totalement invisible pour moi. C’est la montagne, c’est comme ça, et le coin est très réputé pour l’imprévisibilité de son temps.

Nuit passée dans un camping du DOC avec vue 4 étoiles sur les montagnes nous entourant, en espérant avoir un meilleur créneau le lendemain… Réveillé assez tôt par le froid et après une très mauvaise nuit : en ouvrant les volets, la surprise de voir les cimes du Mount Sefton me laisse espérer un aperçu d’Aoraki, le nom maori du Mount Cook. Ca veut dire « perceur de nuages », ce qui est assez approprié on va dire. Montée à un point de vue pour arriver juste à temps pour la photo, avec presque pas de nuages devant. Quelques minutes après, il était déjà trop tard.

Satisfait de cette vision, j’ai repris la route et me suis arrêté à la library de Twizel afin de mettre le tout en ligne. Par la suite, direction les plaines du Canterbury puis une remontée probable à Arthur’s Pass. A suivre…

A bientôt,

Martin

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 00:46

Coucou,

Aujourd’hui, un article un petit peu spécial sur le blog et ce pour plusieurs raisons… J’en vois dans le public qui s’inquiètent ! Alors que je vous explique ces petits détails qui changent de l’habitude. Je commence mes explications de manière à vous perdre, en vous confirmant tout d’abord que vous trouverez bel et bien un dossier photos, as usual ! Pour les personnes regardant d’abord les photos avant de lire ma prose si agréable à dévorer (les chevilles vont bien, merci !), ils doivent halluciner de quelques clichés sans aucun rapport avec la région du jour, à savoir la ville si agréable de Dunedin et la non moins magnifique Otago Peninsula si proche.

L’explication en est très simple, et la voici : le Lumix, fidèle compagnon de voyage dont j’ai pris éminemment soin, a une molette de sélection des réglages qui présente une tendance certaine à bouger au moment de la manipulation du susdit (je rêvais de l’écrire dans un article, fait !) appareil, notamment lors de la remise en poche. Si je me rends compte régulièrement de ce décalage et vérifie dorénavant systématiquement avant de presser le déclencheur, il m’est arrivé de prendre des photos sur la position Enregistrement sur la mémoire de l’appareil, et non sur la carte mémoire me servant de transfert sur le PC où je réalise la partie mise en forme et renommage (qui prend du temps, savourez !).

Et tout bêtement, je me suis rendu compte seulement aujourd’hui que quelques clichés trainaient dans l’appareil depuis un certain temps, voire un temps certain pour une partie d’entre eux ! Je vous laisse les repérer dans le dossier photos du jour, tâche pas trop ardue. Et je comprends mieux où étaient passées mes belles photos de fous ! Et ma coupe de cheveux de ouf’ !!!

Retour à nos moutons (passage obligé, NZ of course), à Dunedin et ses environs, où je finis ce jour un séjour de près d’une semaine. Je vous fais l’économie de l’histoire de la ville et de sa fondation, vous trouverez ces informations sur cette magie de Wikipedia J ! Non, cette ville compte plus que tout pour moi pour une toute autre raison, au-delà de sa qualité de vie indéniable (sauf lors des journées de mauvais temps, assez fréquentes somme toute) : elle est le siège de l’University of Otago, très réputée, et où Clément et Anne ont passé près de 5 ans en tant que thésards au sein du département de zoologie. Pour les lecteurs ne le sachant pas, Clément est mon frère et Anne ma belle-sœur. Ils se sont beaucoup plu ici, à la fac et dans la ville, et il leur tarde de revenir, ce que je leur souhaite au plus haut point.

Je commence à plutôt bien connaître cette ville, m’y étant bien entendu rendu lors de mes 2 premiers voyages en Nouvelle-Zélande, pour visiter mon frère et Anne. Nous logions chez eux, dans un quartier au sud du centre-ville, dans une petite maison en bois que vous trouverez dans le dossier. L’immense majorité des maisons ici sont construites selon le même modèle, en bois et sans étages. Les villes sont de fait très étendues en surface. Cette semaine a donc été assez particulière pour moi en raison de tout cela. Sentiments assez mélangés, liés aussi à l’air du temps, mais une très bonne semaine malgré tout, avec un petit côté nostalgie et visites des lieux auxquels je tiens particulièrement aussi. J’en ai profité également pour visiter des endroits que je n’avais pu visiter encore et ai passé une journée très particulière à rencontrer la faune si spéciale de l’Otago Peninsula.

Cette bande de terre s’étire sur plus d’une vingtaine de kilomètres et Dunedin est située au fond de son harbour. Vestige d’un ancien volcan, la péninsule a une géographie très accidentée et s’y trouvent des reliefs assez marqués ainsi que de superbes plages de sable. A mon arrivée, j’ai visité Tunnel Beach, qui n’est pas sur la péninsule, une plage où se trouve… un tunnel ! Creusé ici par un riche industriel pour que sa famille puisse accéder à la plage, rien que ça !

Puis dans les jours suivants, j’ai pu profiter des attraits d’une grande ville et prendre du bon temps et me reposer un peu. Pas de grandes balades en vue cette fois-ci, davantage des déambulations dans les rues et quartiers de Dunedin, avec quelques clichés pris en route. Rattrapage du retard pris en matière de sushis également, durs à trouver dans le reste de l’Ile du Sud. Nuits passées dans les rues de la ville, sans être dérangé, ce qui est fort agréable ! Le temps a alterné entre le très bon et le mauvais d’un jour à l’autre, + la fameuse règle des 4 saisons en une journée, dont ils sont si fiers et qui est parfois si vraie.

Le très gros temps fort de ce séjour prolongé ici aura été la journée de samedi, où je me suis offert une journée thématique complète sur la découverte des espèces emblématiques de l’Otago Peninsula. Pick-up (ça veut dire point de RDV où un minibus nous récupère) au centre-ville pour un trajet d’une petite heure traversant les hauteurs de la péninsule, avec le chauffeur qui raconte des anecdotes et histoires intéressantes. Et quand on ne conduit pas, on peut plus profiter du paysage, surtout quand ça tourne beaucoup comme c’est le cas en l’espèce. Pas de chance, il y avait de la brume limitant la visibilité, mais ce n’était pas le principal intérêt du jour.

Ensuite, petite croisière d’une heure sur le Monarch, un ancien bateau de pêche qui effectue du cabotage (Cf. dico en cas de besoin) au large de la Taiaroa Head, à l’extrémité de la péninsule. A savoir que cette dernière est unique au monde de par sa colonie d’albatros royaux (les plus gros de toutes les espèces). Celle-ci est la seule qui ne se trouve pas sur une île isolée, mais sur le « continent », certes limité en taille pour la NZ. Et ce fait est encore plus marquant quand on sait que Dunedin est très proche et que les 1ers albatros sont arrivés dans les années 40 seulement.

Depuis le bateau, nous avons déjà pu observer une grosse colonie d’otaries, une autre de cormorans et enfin les premiers oiseaux de si près. C’est la période de couvaison en ce moment et cette année ils ont 24 poussins (petite colonie quand même !). Les voir en vol ou posés sur la mer, c’est juste génial et très impressionnant. Ils font près de 9 kg et l’envergure est juste prodigieuse. Les albatros royaux ne sont pas les plus beaux cependant, du fait de leur tête toute blanche et du bec d’un rose peu agréable à l’œil.

Retour sur la terre ferme pour une visite d’une heure au Royal Albatros Centre tout proche et possibilité d’observer les nichées de très prês ainsi que les oiseaux survolant la colline. Ils passent 80 % de leur vie en pleine mer, majoritairement en vol. On a pu assister à des atterrissages, compliqués pour eux, ainsi qu’à la becquée d’un oisillon (même si le terme paraît inadapté vue la taille de la bête, qui avant de commencer à voler atteint les 12 kg, soit plus que les adultes !). La guide nous a fait part de notre chance de voir tant d’albatros, ce n’est pas si fréquent, ce qui confirmerait mon retour de luck, au moins sur ce point…

La journée se finissait en apothéose avec une marche le long d’une plage privée à laquelle la compagnie ELM organisant la sortie a accès. Accompagnés de notre nouveau guide, très sympa et passionné, nous avons pu observer une nouvelle colonie d’otaries et un groupe important de Hooker Sealions, soit des lions de mer, mais endémiques à la NZ. Toujours s’en méfier, ils peuvent courir à 20 km/h sur une petite distance !!! Et les mâles peuvent atteindre 400 kilos… Et enfin, last but not least, des yellow-eyed penguins !!! Je traduis pas, vous avez compris à quoi ils peuvent ressembler. A la tombée de la nuit, ils rentrent d’une journée en mer pour passer la nuit dans les premiers contreforts arborés des collines. Devenus très rares eux aussi, on a pu en observer de très très près, à moins de 2 mètres pour l’un d’entre eux ! C’est encore plus impressionnant en vidéo, et surtout en vrai, quand ce petit animal marche en se dandinant à portée de main.

Vraiment une super journée et de belles rencontres animales et humaines aussi, avec des collègues de visite très sympas et pas boulets pour un sou. Et de très bons guides comme souvent. Une dernière balade hier à Sandfly Bay, sur la péninsule, avec du sable blanc à perte de vue et mes derniers lions de mer assoupis sur la plage. Je me dirige dès tout à l’heure en direction du nord et la prochaine étape majeure sera le Mount Cook et le Lake Pukaki. Commencez à croiser les doigts pour moi pour qu’il fasse beau et que j’en profite à fond ! Même si mes 2 dernières grosses chutes m’ont un peu calmé au niveau de la marche… Mais ça va, ne vous inquiétez pas, c’est que des bleus et des coupures !

Prenez bien soin de vous et profitez des beaux jours qui vont commencer à arriver, même avec parcimonie. Je pense à vous et vous dis à bientôt.

Martin

PS : j’oubliais un détail, à savoir que dans les photos vous trouverez quelques clichés restants des Catlins, Jake’s Blowhole et Nugget Point.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 00:38

Hello,

De retour dans le monde de l’Internet et du réseau après ces derniers jours passés dans des régions sauvages, Stewart Island, puis les Catlins. Je vous écris ce nouvel article depuis Dunedin où je vais passer plusieurs jours. Avant de commencer à vous raconter ces dernières aventures, je souhaite la bienvenue aux nouveaux commentateurs ayant fait leur apparition sur le blog récemment et remercie les historiques pour continuer à m’envoyer tous ces messages, ça fait plaisir ! Merci pour vos remarques sur ma cure d’amaigrissement réussie et ne vous inquiétez pas, je m’arrête là et je pense bien à manger ! Je demande à voir l’ami Norman Bates en moule-burnes aussi J !!!

Allez, de retour à nos moutons ! Et ils sont plus que jamais d’actualité pour parler d’eux, j’en ai croisé un sacré paquet, notamment dans les Catlins. Et pas du tout sur Stewart Island où toute trace d’élevage a disparu, y compris les animaux. Point de départ pour Stewart Island (qui est la 3ème île par la taille de NZ, le gros caillou au Sud !), la petite ville de Bluff a été une des toutes premières fondées en NZ, en tant que station baleinière au départ (et non balnéaire, ce qui n’est pas la même chose). Caractéristiques particulières : Stirling Point se situe à l’autre extrémité de la State Highway, 1 qui traverse l’intégralité du pays (remember Cape Reinga, je vous en avais parlé). Ce cul-de-sac (c’est marrant, ils utilisent cette expression aussi) est basé au pied de la Bluff Hill, qui surplombe la ville et offre de très belles vues sur Stewart Island et les îles nombreuses du détroit de Foveaux. Si on se tourne de l’autre côté, on peut aussi voir Invercargill et sa plaine sans fin (ainsi que son immense fabrique d’aluminium), mais c’est beaucoup mois sympa.

Après une nuit dans les rues de Bluff, départ à 9h du matin pour une heure de traversée et une arrivée à Oban, le petit bourg de l’île. Quelques vagues mais sans plus, ça n’est pas cette fois-ci que j’aurai le mal de mer. Débarquement dans la Halfmoon Bay et découverte de l’île sur la journée, avec de nombreuses balades autour d’Oban, dans l’espoir un peu fou de voir des kiwis, espoir déçu… Ici, hormis d’être les plus gros qu’on trouve en NZ (et oui, il n’y pas une espèce de kiwi, mais plusieurs, même s’ils se ressemblent beaucoup), ils ont la particularité toute spéciale de sortir pour se nourrir en journée ! Le sac à dos sur le dos, j’ai donc parcouru près de 25 kilomètres sur la journée, sans résultat hélas… Mais Stewart Island est bien agréable et le temps était de la partie, pour ma découverte d’Ackers Point, de Lee Bay et de Maori Beach, entre autres. L’idéal aurait été de rester plusieurs jours et de tenter l’aventure sur le Rakiura Track (Rakiura = nom de l’île en maori) sur 3 jours, et passant par la côte ouest plus propice à l’observation des kiwis. Ou même faire le Northwest Circuit, qui fait le tour de Stewart en 10 jours pour 125 kilomètres ! La prochaine fois peut-être…

Sur le bateau de retour, enfin un peu de chance avec les animaux : un albatros royal se décide à nous accompagner pour un bout de chemin ! Toujours aussi majestueux et impressionnant ! Mais à distance du bateau donc une seule photo valable. Croyez-moi, c’est gros ! Et pas un coup d’aile, tout en acrobaties et en maîtrise, respect. Après avoir récupéré Tetro qui avait passé la journée seul sur le continent (!), passage rapide par Invercargill pour récupérer la Southern Scenic Route pour me diriger vers Dunedin où je viens d’arriver après une traversée des Catlins en petites étapes et visites.

Située au sud-est de l’Ile du Sud, cette côte à l’écart des routes de passage vaut cependant que l’on s’y attarde un peu, par la richesse de sa nature sauvage et par les rencontres animales que l’on peut y faire. Et aussi pour ses nombreuses cascades, bien que ce nouveau détour dans la région pour moi ait été marqué par un niveau d’eau assez bas, enlevant de l’attrait à toutes ces Falls. A la différence de ma 1ère visite, j’ai pu me rendre à Slope Point, à l’extrême sud de l’Ile, ainsi qu’au Jake’s Blowhole, une cavité creusée par la mer près de 200 mètres à l’intérieur des terres. Passage par Curio Bay, réputée pour sa forêt pétrifiée que l’on trouve en bord de mer, à marée basse seulement. Et là, très bonne surprise (ma chance tournerait-elle ?) : 2 yellow-eyed penguins (je traduis pas, vous l’avez, non ?!?) se réchauffent au soleil à quelques mètres de là ! Normalement, aucune chance de voir ces oiseaux rares et très craintifs dans de telles conditions, mais la période de mue leur interdit toute baignade, au risque de les tuer. Ils n’ont alors qu’à attendre au sec que ça se fasse, avant de retourner vite à l’océan pour refaire leurs réserves de graisse. Tant mieux pour moi, c’est un plaisir d’avoir pu les voir de si près (enfin de 10 mètres de distance).

Le Lonely Planet conseillait de visiter la Lost Gypsy Gallery sur la route. Ce vieux bus a été transformé par un génial bricoleur kiwi en exposition de ses créations de rien du tout mais toutes plus magiques les unes que les autres. Il récupère toute ce qui traîne et le transforme en créations diverses et avec une imagination hors du commun. Il vit de la vente de ses créations. Merci le Lonely, j’y ai passé près d’une heure à m’émerveiller ! Puis dernière nuit dans les Catlins à Surat Bay où, le long d’une plage sans fin au sable blanc si fin (phrase à lire très vite à haute voix !), se prélassent des lions de mer venus passer la nuit au chaud et au calme. Un mâle adulte croisé sur le chemin d’accès m’a confirmé que j’étais sur la bonne route (Cf. photos). Encore plus impressionnant que les otaries, car bien plus gros !!! Et, certains de leurs forces et aussi probablement habitués aux couillons de touristes, ils ne fuient pas eux, ce qui laisse la possibilité de s’approcher plus. Mais ne jamais se mettre entre eux et la mer : s’ils ont besoin de fuir, ils vous passeront dessus !!! Dernière étape à Nugget Point, pour voir son joli phare, ses otaries (on s’en lasserait presque… nan je déconne) et ses formations rocheuses lui donnant ce si joli nom.

La suite ? Au prochain numéro, as usual. Portez-vous bien d’ici là et en supplément aujourd’hui, l’ami Charles m’a autorisé à piller ses droits d’auteur, alors j’en profite !

Tchô,

Martin

L’albatros

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 05:26

Coucou,

Aujourd’hui, comme le titre de l’article l’annonce, il est question de ma semaine passée dans la région du Fiordland, à l’extrême sud-ouest du pays. Il s’agit du plus grand parc national du pays et comme son nom l’indique très bien, c’est le pays des fiords ! Alors pour introduire le sujet, je dois dire que moi-même, étant pourtant sur place, je n’ai pas saisi toute la finesse des différences entre sounds et fiords, voire fjords (comme le yaourt !). En gros, on va dire que c’est la même chose et que de toute façon, c’est juste magnifique à voir.

Les adjectifs ne suffisent pas à rendre compte au mieux de la beauté de ces contrées perdues et préservées. Alors je vous ai pris quelques photos de ce périple en terre du Sud (on est en plein dans les quarantièmes hurlants, les Roaring Forties). Appréciez donc les clichés divers pris par votre humble photographe d’extérieur. Je préviens tout de suite : le Lumix n’a toujours pas la fonction amphibie, donc certains épisodes sont moins bien « couverts » que d’autres, pour cause de temps légèrement pluvieux.

Je rigole bien sûr, quand il pleut ici, il pleut très très très beaucoup !!! Plus de 7 mètres par an en moyenne et bien souvent plus. Par exemple, dans le Milford Sound, il pleut plus de 270 jours par an, ça vous laisse une idée… Mais le coin est bien beau, et je pèse mes mots. Alors dans l’ordre, ça donne :

-          Une arrivée sur place depuis Queenstown, le long d’une route serpentant au milieu de plaines assez sèches (versant Est, vous commencez à comprendre la problématique des pluies en NZ) et de montagnes plus basses et clairsemées.

-          Contact avec la région du Fiordland par le biais de sa ville principale, Te Anau, basée le long du Lake Jean-Robert (je déconne, vous avez déjà deviné le nom du lac). Cette petite ville vit, on peut le dire, exclusivement du tourisme des fiords environnants, avec hôtels et restaurants très nombreux pour une ville de cette taille. Et la particularité que les boutiques y ferment très tard pour la NZ, vers 20h (contre 17h d’hab). Passage au restaurant légendaire de 2006 (dédicace limitée à 2 personnes) avant d’aller à l’I-Site pour renseignements sur les conditions météo à venir et éventuellement sur une virée dans le Doubtful Sound. Mauvais temps prévu sur tous les jours à venir mais croisière en kayak réservée pour le vendredi sur le Doubtful !

-          Après une nuit dans un campervan park (pour y faire le programme habituel), prise de la route le lendemain en direction du Milford Sound. Si vous regardez la carte, vous vous rendrez compte que ce fiord, à la différence de tous les autres, est accessible en voiture (ou en bus de luxe pour les dizaines de milliers de touristes y allant, dont 50 % d’asiatiques). Une bien belle route très vallonnée dans sa partie finale et offrant des vues à couper le souffle tout le long de ses 100 kilomètres environ. Le Milford est donc très pratiqué du fait de sa facilité d’accès. Il n’en reste pas moins superbe et à faire. Mais déjà fait en 2006 la croisière dans ses eaux, donc pas cette fois !

-          J’ai néanmoins pris la Milford Road jusqu’à son terme et ai fait de nombreux stops en route, + une nuit dans un camping du DOC. Balade à Key Summit, offrant normalement une vue imprenable sur les 3 vallées du coin mais visibilité de 12 mètres 58, donc rien vu… Puis randonnée beaucoup plus sportive et accidentée vers le Lake Marian, toujours sous la pluie et avec le retour des pieds gaugés et boueux. Arrivée au lac, splendide et super tranquille, jusqu’à ce que quelqu’un sorte de nulle part au moment même où je me décide à soulager une envie pressante, rencontre du 3ème type sur l’instant ! A la redescente, je repasse le long de la Hollyford River et chevauche son swingbridge bien swinguant. Et je tombe sur un kayakiste qui descend tout juste de bateau. On discute un peu sous la pluie et nous nous souhaitons bonne route pour la suite…

-          Direction la fin de la route pour enfin découvrir le fiord en lui-même, toujours aussi beau avec Mitre Peak juste en son début, une montagne de forme pyramidale. Pas très beau temps mais bonne visibilité quand même, sur le début du sound seulement, après c’est bateau. Petites balades limitées dans le village et on reprend la même route dans l’autre sens mais cette fois avec une météo un peu meilleure. Arrêt à the Chasm, grosses chutes d’eau sur ce torrent de montagne, un peu trop pour du canyoning quand même ! Photo de touriste prise aux Mirror Lakes avant le retour sur Te Anau puis direction Manapouri.

-          Cette petite ville se trouve à 30 minutes à peine de la première, sur les rives du Lake Dumèmhnon, réputé pour être le plus beau de NZ avec le Wakatipu. Honnêtement, c’est pas faux, comme diraient les amis Perceval et Caradoc. Et puis ici, il y a 200 habitants ! Nuit passée sous des trombes d’eau, avant de me réveiller aux aurores (encore…) pour ma journée kayak. RDV pris à 7h30, rencontre avec Luke notre guide du jour et avec les 9 autres personnes faisant partie du voyage. Et là, nos regards se croisent avec Luke : on ne s’est pas vus 2 jours plus tôt au bord de l’Hollyford ?!? Vous me direz que c’est dans le même coin, mais quand même ! Cela lui a d’ailleurs rappelé une autre anecdote : il est de Manapouri mais a bossé 2 ans sur Vancouver Island, près de la ville Dumèmhnon. En début de saison, une canadienne faisant la même sortie que nous lui a dit qu’il l’avait guidé au Canada !

-          Le programme de la journée : transfert rapide vers le port de Manapouri (Pearl Harbour, si si !) en van, 1ère croisière sur le lac dans le jour naissant pour arriver à West Arm, complètement à l’ouest donc. Puis 40 minutes de minibus sur une route privée (la plus chère à construire de l’histoire de la NZ, au départ pour une grosse station hydroélectrique) dans des paysages déjà enchanteurs. Les très grosses pluies de la nuit (qui ont failli faire annuler la sortie, ouf !) ont alimenté les cascades de manière conséquente, pour notre plus grand plaisir. Briefing au long de la route également, tout le groupe et Luke : cools, ça va être une bonne journée.

-          Découverte du Doubtful Sound (appelé ainsi car Cook ne savait pas s’il pourrait en sortir en s’y engageant), bien plus sauvage et reculé, et tout aussi beau. Comme vous avez pu vous en rendre compte, son accès est beaucoup plus compliqué, ce qui limite le nombre de visiteurs au maximum (on a croisé 3 autres kayaks et 2 bateaux sur tout le reste de la journée !). On s’équipe pour pas avoir froid et les premiers rayons de soleil arrivent pour ne plus nous quitter de la journée ou presque, que du bonheur ! J’ai pagayé toute la journée avec un canadien très sympa et parlant un peu french, même si ses coups de pagaie de débutant m’ont valu quelques douches intempestives !

-          On a parcouru le début du sound en groupes, avec les commentaires sympas de Luke, dans une bonne ambiance (un peu gâchée pour une kiwie ayant fait tomber son appareil dans les tréfonds du fiord…). Si je fais mon français jamais content, le seul bémol tient à la non-rencontre de mammifères marins… Pas de dauphins pour cette fois encore. Luke nous a expliqué que quand le temps est si beau, ils sortent en haute-mer.

-          Retour par le même trajet pour conclure une bien belle journée, une expérience au fin fond du monde (des vallées n’ont jamais vu aucun être humain, je trouve ça génial !). Ah non, j’ai oublié de préciser : Luke a proposé en déconnant de sauter dans l’eau à la fin de la journée, pensant que personne ne dirait oui… Mais vous me connaissez, j’aime trop l’eau, j’ai sauté !!! Pour vite revenir dans le bateau, putain qu’elle était froide (ohhh, je crois que c’est mon 1er gros mot sur le blog…). Mais je l’ai fait, je me suis baigné dans le Doubtful Sound. A noter que la surface du Sound n’est constituée que d’eau douce ne se mélangeant pas à l’eau de mer. Ce phénomène est possible du fait des chutes intenses d’eau et car leur densité est trop différente (plus vents limités dans les vallées pour mixer le tout).

-          Après une dernière nuit sur Manapouri, direction le sud via la Southern Scenic Route, pour atteindre Invercargill, la plus grosse ville de ce coin et base pour aller à Stewart Island. Là, je suis passé dans des coins vraiment vraiment perdus, des moutons et des vaches partout mais personne en vue, impressionnant. Détour pour faire une balade au Lake Hauroko, le plus profond de NZ et qui est connu pour ses changements de temps rapides (Cf. photos) et la création de vagues de plusieurs mètres en quelques minutes, interdisant l’usage du lac aux trop petits bateaux ! Montée sportive et très glissante à un joli point de vue. Grosse chute en route, mais pas de gros bobos, juste des coupures et bleus, don’t worry.

Et donc, depuis hier soir, je suis à Invercargill (ou Intervilles pour Juliette), la ville la plus pourrie de NZ ! J’exagère quand même un peu mais c’est un beau trou quand même. Ca fait encore plus paumé car c’est quand même une grande ville, très étendue. La taille est au RDV, mais ça fait bled… Mick Jagger, en concert avec les Stones ici dans les années 70 (mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ?), a qualifié la ville de trou du cul du monde (2 gros mots, il abuse quand même, non…). Je n’y suis que par obligation, sur le chemin de Stewart Island ! Où je me rends demain lundi, à suivre dans le prochain article.

Bon dimanche ou bonne reprise du boulot en fonction du moment où vous lirez ces lignes. Portez-vous bien et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Martin

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 09:16

Bonjour,

Direction Queenstown depuis Wanaka, en repassant par la Cardrona Range Road puis le long de la Shotover River, haut lieu d’activités sportives extrêmes (bungy et jet-boat en 1er lieu). Il faut dire que cette ville s’est spécialisée dans les loisirs extrêmes et revendique même le titre de capitale mondiale en la matière. Sa vie nocturne est également très animée et pour ne rien gâcher, son implantation est top également, sur les bords du Lake Wakatipu, l’un des plus beaux de NZ. Et en pleine zone montagneuse, avec beaucoup de départs de grandes randonnées dans les environs, les fameux Great Walks, dont certaines doivent être réservés des mois en avance.

Premier passage rapide dans la ville, à peine quelques heures, avant de prendre la direction de Glenorchy, plus au nord le long du lac. Nuit passée en route dans un camping du DOC avec les montagnes en vue au réveil. Puis direction ce petit village susnommé, charmant et très calme comparé à la frénésie de Queenstown distante de quelques dizaines de kilomètres à peine.

Petit échauffement le long du Glenorchy Lagoon avant le plat de résistance du jour, la montée vers l’Invicible Mine, sur les hauteurs de la Dart River, se jetant dans le lac. Montée plutôt costaude mais arrêts limités au maximum par le nombre de sandflies bien agressives… Ce site d’extraction de l’or se caractérisait des autres par la nécessité d’extraire cette dernière du quartz qui l’entourait, d’où un procédé de production novateur, en broyant les roches. Petite balade de côté faite grâce à ma bonne oreille, pour atteindre un très joli torrent qui ne demandait qu’à être pris en photo.

Puis retour sur Queenstown pour une montée sur la Queenstown Hill, offrant une belle vue sur la ville, le lac et les montagnes environnantes (les Remarkables, tellement elles sont belles…). Pour terminer ce court séjour, une montée à la Gondola (télécabine) qui surplombe la ville. Au sommet, saut à l’élastique, petites balades et parapente au choix. J’ai penché pour la luge d’été, ça m’éclate toujours autant et la dernière fois que j’en avais fait ici, en 2006, il neigeait.

Nuit à la lisière de la ville, vue l’heure, avant un départ pour la région du Fiordland, mais ceci est une autre histoire.

A bientôt pour le prochain chapitre.

Martin

PS : quelques photos d’illustration dans le dossier Queenstown.

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 09:03

Hello,

Avant de vous parler de ma semaine passée sur Wanaka (+ dossier photos habituel), je commence cet article en évoquant bien sûr ce terrible tremblement de terre qui a frappé la ville de Christchurch, faisant hélas de très nombreuses victimes et causant des dégâts énormes aux infrastructures de toute cette région. De plus, comme vous le savez déjà, et aussi car les médias français ont l’air de bien relayer les dernières nouvelles de la situation, Christchurch avait déjà été touchée le 4 septembre 2010, sans victimes cette fois-ci.

Toute la Nouvelle-Zélande est sous le choc et touchée dans son âme par ce qui arrive là-bas. Tout le monde est groggy et cherche à s’informer sur la situation et sur les possibilités d’aide. Les secours et les travaux de toute première urgence sont en train de bien s’organiser et l’aide internationale est là aussi. Le travail est compliqué par des répliques au séisme qui continuent de fragiliser les structures des bâtiments et aussi souterraines. On n’y pense pas toujours et dans de telles situations on en prend mieux conscience : l’acheminement en eau et en électricité est largement touché, ce qui pose beaucoup de problèmes et nécessitera de très importants travaux. Les lignes de téléphone posent aussi problème et les secouristes espèrent toujours retrouver des survivants dans les décombres, notamment grâce à leurs appels au portable. Une dame a été retrouvée hier. Vous avez du voir des images bien sûr et vous rendre compte que les dégâts sont vraiment énormes. Le coût des réparations va en augmentant chaque jour, sachant qu’ils commençaient à réparer les dégâts de septembre… Et qu’il n’y a pas de garanties qu’une nouvelle grosse secousse ne se produise, à Christchurch ou ailleurs en NZ.

Merci en tout cas pour vos différents messages suite à votre inquiétude. La fréquentation du blog n’a jamais été aussi forte que sur les derniers jours. Je vous confirme que ça va, don’t worry.

Comme je l’avais évoqué dans l’article sur la fin du voyage sur la West Coast, je suis depuis presque une semaine dans la région de Wanaka, atteinte depuis la Haast Pass et entamée par une route le long du Lake Wanaka (pas compliqué à se souvenir !) et du Lake Hawea. Ces 2 grands lacs alpins ont été créés à la dernière époque glaciaire et forment aujourd’hui une région touristique majeure de la NZ, ainsi qu’un centre de production agricole (vignes, fruits et légumes, élevages divers et de cerfs notamment). Cela explique d’ailleurs l’espèce de salade de fruits géante en carton-pâte que l’on retrouve à l’entrée de la « ville » de Cromwell, mais c’est juste très moche (Cf. photo). Ils aiment beaucoup dans les patelins s’enorgueillirent d’une spécialité et la mettre en avant, avec souvent des maquettes géantes comme celle-là. D’habitude, j’évite de gâcher de la pellicule, mais là…

Si vous regardez la carte, vous vous rendrez compte que j’ai fait un détour pour accéder à Wanaka, en passant d’abord par Cromwell, puis Arrowtown avant d’emprunter la Cardrona Range Road. Cette route de montagne sinueuse et pentue, voire très pentue, rejoint Wanaka à Queenstown par la voie directe mais plus longue en temps, du fait des caractères précités, bien qu’elle soit depuis assez peu de temps complètement bitumée. Jolis paysages en route et passage à côté du seul endroit au monde où est offerte la possibilité de conduire un Monster Truck ! Faudra en parler au Dr House, si j’ai bonne mémoire, il en est fan !

Arrivée sur Wanaka, avec depuis quelques jours un temps vraiment mi-figue mi-raisin. Je ne sais pas lequel des 2 représente la pluie, mais en vrai, c’était pas vraiment du 50-50, si vous voyez ce que je veux dire ! Quelques petites balades le long du front de lac, avec notamment la découverte d’un projet de la ville en l’an 2000 : une dalle de brique (voire 2 pour les 50 dernières années) par année avec quelques faits marquants. Priorité donnée of course à la NZ et encore plus à la ville de Wanaka, mais aussi des infos internationales et françaises ! Je vous ai mis quelques exemplaires et quelques années particulières pour la Famille. Vous pourrez vous rendre compte qu’ils ont un peu de mal à situer le jour de la prise de la Bastille (2 fois !). Pour la mayo (vous comprendrez en voyant la photo), vous pourrez admirer mes nouvelles chaussures. Et gratuites en plus, trouvées au Cape Foulwind !

Pas facile de trouver un endroit où dormir en camping sauvage sur Wanaka, Juliette m’avait prévenu, elle avait bien raison ! Globalement, il était d’ailleurs beaucoup plus simple pour moi de trouver des coins sympas et sans être viré dans l’Ile du Nord… Mais avec l’habitude, on finit toujours par trouver ! Et Tetro ne ressemble pas aux vans habituels des backpackers, donc je m’en sors pas trop mal.

Etant donné le mauvais temps, j’ai passé une après-midi dans une attraction locale, le Puzzling World. Plusieurs salles tournant autour des illusions d’optique et des techniques de trucage d’image, une salle en libre accès avec plein de casse-tête et un grand labyrinthe à l’extérieur. Un moment sympa, notamment pour le dernier nommé. Marrant de croiser les mêmes personnes plusieurs fois au détour d’un virage, encore plus quand on commence à lire la détresse dans les yeux de certains ! Plusieurs sorties de secours permettent de s’échapper avant de devenir fou ou d’y passer la nuit.

Le jour d’après, profitant d’une fenêtre météo plus favorable, j’ai repris la route en direction du Mount Aspiring NP, en longeant le Lake Wanaka via sa côte ouest. Premier arrêt en route au Lake Diamond, pour une randonnée assez courte mais avec près de 500 mètres de dénivelé. Jolies vues sur ce petit lac alpestre en route et au sommet, un superbe panorama à 360° sur le Lake Wanaka et les sommets du NP. Normalement, le lieu est réputé pour offrir la meilleure vue sur le Mount Aspiring (un peu plus de 3000 mètres sous la toise), mais là il était caché dans les nuages, pas encore assez beau…

Reprise de Tetro pour nous lancer tous les 2 dans la Matukituki Valley, serpentant le long de ces montagnes nombreuses et assez élevées (plus de 2000 mètres étant fréquent). Cette fois-ci, j’ai eu l’impression de retrouver la forme des vallées que l’on connaît dans les Alpes en France. Donc une route quasiment plate dans la vallée, le long de la rivière. Je vous laisse deviner le nom de la rivière, ça devrait pas être trop dur pour vous J ! Mais presque 50 kilomètres de gravel roads tout de même, pas toujours en bon état. J’en connais qui auraient fait demi-tour, mais pas nous ! Autre particularité de la route, le passage de gués (appelés fords ici). Dont certains assez longs et/ou profonds ! Tetro s’est débrouillé comme un chef et a confirmé ses capacités en tout-terrain.

Après une nuit (bien froide !) sur le parking au bout de la route, juste à côté de la rivière et au milieu de ce cadre unique, départ assez tôt pour une randonnée en direction du Rob Roy Glacier, qui est accroché sur les pentes du Mount Aspiring. Je précise tout de suite que je ne l’ai toujours pas vu ce Mount, encore trop de nuages. J’ai pu marcher juste à côté d’un beau torrent et sous les arbres, vraiment un bon moment. Et, au-delà des vues sur les cascades et le glacier en question au sommet, j’ai eu la joie d’être rejoint par une bande de keas ! Je ne sais plus si je vous en avais déjà parlé ou pas, mais il s’agit de la seule espèce de perroquets vivant en montagne, et on ne les trouve qu’en NZ, où ils deviennent assez rares aussi… Très beaux à voir dans leur vert si particulier (avec du rouge sous les ailes), ils sont aussi très intelligents et curieux en même temps, sans oublier leur gourmandise ! Il est interdit de les nourrir, ça peut être dangereux pour eux sur plusieurs points (caractère sauvage, toxicité de notre nourriture, etc.). Mais ça ne les empêche pas de venir très près et s’ils le peuvent de se servir eux-mêmes dans les affaires laissées sans surveillance ! En tous les cas, une belle rencontre, et il est probable que j’en revois d’autres, au Milford Sound notamment.

Ensuite, ultime retour sur Wanaka pour passer une nouvelle nuit, mais près du lac cette fois-ci, et sans me faire dégager de manière intempestive, comme cela m’était arrivé quelques jours avant ! Vendredi, c’était journée plus cool, avec aussi le retour du beau temps qui est plus agréable pour prendre du temps à se poser tranquille. Courses de bouffe, mise à jour de la registration (comme notre ancienne vignette) et des kilomètres diesel pour Tetro. Je ne sais plus si je l’ai déjà dit, mais ici les véhicules à moteur diesel doivent acheter des road user charges, par tranches de 1000 kilomètres. Ce qui fait qu’essence et diesel sont à peu près au même prix et que donc toutes les voitures particulières ou presque roulent à l’essence, à la différence de la France. Et pour finir la journée, direction le Cinema Paradiso (remember Salvatore…), la salle de ciné unique de Wanaka. Unique notamment par sa salle, remplie de canapés et même d’une voiture pour s’asseoir ! Et entracte à l’ancienne, avec possibilité d’acheter de quoi se restaurer. J’ai craqué pour un énorme cookie fait maison, encore chaud du four, un régal J ! J’y étais si bien que j’ai enchaîné avec un 2ème film, avant de me retrouver à chercher une place pour dormir aux environs de 21h30, pas le plus facile à la nuit noire…

Une dernière nuit sur Wanaka car le lendemain, levé tôt pour une journée particulière dont seulement quelques uns étaient dans la confidence : du canyoning !!! Vous pouvez pas le savoir, mais c’est une de mes activités préférées depuis toujours et là, le programme s’annonçait énorme ! J’ai du rester si longtemps sur place car la sortie que j’ai choisie, ils ne la font en général qu’une fois par semaine, même si on est en pleine saison. En ouvrant leur brochure, je suis allé direct à la sortie la plus sportive : ça s’appelle le Leaping Burn MAX, car il y a la version sans le max, juste sur le bas. Ce torrent de montagne bien dynamique se jette dans la Matukituki River, donc retour sur place pour la journée. RDV fixé à 8h, rencontre avec Chris, le guide du jour et après un café/thé, direction le site avec arrêt en route pour récupérer Jan, un tchèque qui vit ici depuis 4 ans et qui est un sportif très accompli (il a gravi le Mount Cook, respect !). Et pis c’est tout, juste tous les 3 et la rivière ! Arrivée sur place, on se prépare et on commence par presque 45 minutes de crapahutage dans la forêt pour atteindre le point de départ, avec dépose du sac de déjeuner au point de départ de l’option plus cool (mais déjà costaude quand même…). Le lieu est magnifique et super encaissé, on n’a pas vu l’eau avant d’en être à  quelques mètres !!! Une première descente en rappel (avant les 15 autres qui ont suivi ;-) pour arriver sur une plate-forme au milieu des ondes, où l’on s’est équipé avant de prendre quelques minutes pour un 1er casse-croûte. Et là, ça commence direct : 3 mètres de course avant un saut de 9 mètres de haut dans une pool (piscine, sorry) de 2 mètres sur 2 ! Pas le temps de cogiter, je peux vous le dire. Et 1er vrai contact avec l’eau à 10° environ. On était super bien équipés donc ça allait même si quand on y restait longtemps, ça calmait bien ! Par la suite, ce ne fut qu’une succession de sauts tous plus fous les uns que les aitres, dans des cascades, à travers des cascades… Des rappels aussi, des petits, des grands, des de face, des de dos… Et même un passage en rampant sous une pierre énorme, de la folie pure ! Une journée mémorable, en toute confiance avec Chris et dans un cadre plus que magnifique, hallucinant. Y’a que les kiwis pour autoriser une sortie comme ça, même pas en rêve en France !!! Regardez les quelques photos que j’ai pu mettre, elles ont été prises par Chris, qui a fait de son mieux car étant seul. Il s’est occupé comme un pro de toute la sécurité avec le sourire. Vous me direz qu’il est là et payé pour ça mais j’insiste, il a été génial. Et honnêtement on lui a bien rendu avec Jan. On a fini à la voiture à 16h, après un départ du même point à 10h, une belle journée. C’est la 1ère fois qu’il mettait si peu de temps. La semaine dernière, il n’avait qu’une personne et ils sont revenus à 19h. On a assuré comme des pros et on s’est éclatés comme des malades ! Le mieux, c’est les vidéos bien sûr. Je les ai sur mon PC mais leur taille m’empêche tout envoi, patience… Bon, ça vous fait beaucoup à lire déjà, alors je conclue ! Pour finir en beauté cette journée, un nouveau et dernier saut, mais pas n’importe lequel… 9 mètres, c’était pas assez, alors on a mangé du 14 mètres !!! Pas de photos, mais je vous garantis que ça fait haut et qu’on a le temps de voir l’eau arriver. Un super moment, conclu définitivement autour d’une bonne bière de retour à Wanaka. Puis petite route jusqu’à Arrowtown avant Queenstown dès demain puis ses environs.

Bon week-end à tous et profitez en bien pour ceux retournant au travail dès lundi. Pour ceux étant en vacances depuis hier soir, enjoy ! Reposez-vous bien et prenez du temps pour vous.

See you,

Martin

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 22:57

Hello,

Comme vous le savez, la Nouvelle-Zélande a été touchée par un tremblement de terre majeur mardi, dans la région de Christchurch. Vous êtes même probablement mieux informés que moi malgré ma présence sur place.

Je tiens tout d’abord à tous vous rassurer par cet article : je n’ai pas été touché, car présent sur Wanaka en ce moment, à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre. J’ai quand même ressenti les secousses ici, c’est dire la puissance de ce phénomène qui a causé tant de dégâts sur cette grande ville qu’est Christchurch, qui de plus avait déjà été affaiblie par celui de septembre dernier.

Merci pour les commentaires, les mails et les messages de soutien et rassurez-vous, tout va bien. Et un merci tout particulier à Pascal pour avoir informé tout le monde via le blog.

A dans quelques jours pour plus de nouvelles de la suite du voyage.

Martin

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 06:33

Bonjour à tous,

Un nouvel article pour vous raconter la 2nde partie de ma virée sur la West Coast, dans sa section méridionale cette fois-ci, de Hokitika à Haast Pass. Cf. les cartes de NZ pour repérer les lieux. J’ai plutôt eu de la chance au niveau du temps, ce qui est rare dans le coin car il y pleut souvent, et ai pu profiter de belles accalmies pour faire ce long trajet sur une côte sauvage. Je vous invite à regarder les photos pour apprécier la beauté des paysages.

Je n’ai pas traîné longtemps à Hokitika, petite ville sans âme, à moins d’aimer les bijoux en jade (pounamu en maori), spécialité locale. C’est à l’I-Site que j’avais réservé mon saut en parachute qui fût annulé 2 jours plus tard, comme vous le savez déjà.

Ensuite, direction l’Okarito Lagoon, pour une balade sous le soleil au milieu d’une belle forêt primaire peuplée d’une sous-espèce de kiwi dont il ne reste que 100 spécimens environ. Inutile de préciser, ce que je fais quand même, que je n’en ai pas vu, en me baladant en journée en plus… 1ères vues à peu près dégagées sur les Southern Alps vraiment élevées, juste avant que le temps ne se couvre et ne les recouvre de nuages.

La route prend une autre direction à l’intérieur des terres et ne rejoint presque plus l’océan par la suite, car côte trop accidentée. Et on arrive dans la région des glaciers, Franz Josef puis Fox dans le sens de ma route. Ces 2 glaciers descendent du Mount Cook et du Mount Tasman, son quasi-jumeau. Ils ont la particularité de descendre à seulement 200 mètres d’altitude sur leur front terminal. Cela est possible du fait des quantités énormes de neige tombant sur cette partie des Alps et le fait que les 2 vallées soient étroites. 2 balades mènent respectivement aux 2 glaciers. Sur la route y accédant, il est impressionnant de croiser des panneaux nous informant de l’avancée du glacier quelques dizaines d’années avant… Si le gros con (pardon pour ce gros mot !) d’Allègre doute encore du recul des glaciers, qu’il vienne ici ! La photo prise à Sentinel Point (Cf. dossier), il faut imaginer des mètres et des mètres de glace au dessus de ma tête il n’y a même pas un siècle ! Pas de saut en parachute donc par manque de visibilité… A suivre pour un éventuel report.

J’oublie de préciser que cette zone ainsi que celle où je suis en ce moment, à savoir Wanaka-Queenstown, est plus que touristique et que c’est parfois l’usine, carrément. Les hélicoptères font des allers-retours au dessus des glaciers et les 2 hameaux se sont transformés en centres hôteliers de luxe… Autre aspect à noter : les écoliers ont repris l’école, laissant la place sur les routes et dans les sites aux papy-boomers aux poches remplies de dollars. Et qui roulent encore moins vite que Tetro sur la route, avec leurs énormes motor-homes !

Pour passer une journée typique West Coast, à savoir de la pluie à n’en plus finir et une visibilité résumée à sa plus simple expression, j’ai fait une balade de malade pour voir la colonie (à savoir 4 !) d’otaries de Galway Beach, près de Gillespies Beach, où je devais passer la nuit dans un camping du DOC. Normalement vendue pour 3h30 (et vous savez maintenant que je suis un très bon marcheur), mais dans des conditions normales, j’ai en réalité mis 4h, en m’enfonçant parfois jusqu’en dessous du genou dans la boue ou dans des petits ruisseaux plus si petits que ça. Pas trop de photos, pour éviter de flinguer le Lumix, à l’abri dans le sac sous un pull juste pour lui. Je suis revenu trempé jusqu’au slip à Tetro ! Et nuit finalement passée dans un pré à 15 kilomètres de là, tranquille au milieu des vaches.

Le lendemain, levé assez tôt pour faire la petite balade autour du Lake Matheson tout proche. Il est connu pour offrir (quand il fait beau !), un cadre idéal pour faire de belles photos, avec les Mounts Tasman et Cook se reflétant sur la surface de son eau noire. Si vous allez dans Photos diverses, vous devriez d’ailleurs en voir. Pas moyen pour moi, temps trop mauvais…

Puis pas mal de kilomètres avec Tetro pour finir cette côte ouest sauvage et assez préservée, même si depuis 2006 je trouve que ça a beaucoup changé (tourisme et pognon), ça reste super beau ! Même le trou perdu de Haast dont je vous avais parlé s’est développé avec des cafés et une station-service normale ! Pas de Delivrance donc, tant mieux.

La route prend cette fois la direction de l’intérieur des terres, pour franchir la Haast Pass et quitter la West Coast. Plusieurs arrêts le long de la route, pour prendre du temps et profiter des petites balades vers de nombreuses chutes d’eau. Et où il vaut mieux ne pas lambiner, au risque de se faire bouffer par les sandflies ! Malgré ma vigilance, certaines m’ont eu et évidement je me suis gratté, c’est l’enfer !!!

Et donc, depuis quelques jours, je suis autour de Wanaka, mais ce sera l’objet de mon prochain article. Celui-ci ne devrait pas arriver avant plusieurs jours, voire plus d’une semaine.

Je vous laisse. Prenez soin de vous et des personnes qui vous entourent. J’ai une pensée forte et très particulière pour tous les gens en souffrance ou qui sont touchées par la maladie. Je suis loin mais soyez sûrs que je pense à vous très fort et que je vous aime.

A tout à l’heure,

Martin, 30 ans 10 mois 6 jours 5 heures et 28 minutes

 

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 22:38

Kia Ora,

 

Mauvais temps arrivé plus tôt que prévu, hélàs... La pluie s'invite pour tous les prochains jours, donc pas de saut.

 

Je vous tiendrai au courant d'un éventuel décalage.

 

Take care,

 

Martin

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  • : Ce blog a pour but de vous faire partager à distance mon trip au pays du long nuage blanc, a.k.a la Nouvelle-Zélande. Vous y trouverez des articles racontant mon voyage, les rencontres et les maginfiques paysages rencontrés. Et bien évidemment quelques photos pour vous faire rêver un petit peu ! Et pour que vous puissiez partager ce rêve que je réalise enfin...
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